Enfin des explications (Max)

Encore une dure nuit. Sergei n'avait pas fermé l'oeil de la nuit, encore. Et pourtant, il crevait de fatigue. Mais il ne finissait plus. Callie pleurait, Louka pleurait, fallait qu'il leur fasse à manger, qu'il s'occupe d'eux, les rassure, leur dise que maman n'était pas avec les anges et qu'elle allait revenir. Dans tout cela, il pleurait encore énormément. C'était dur. Il n'avait jamais faim non plus et strictement rien ne lui tentait. Il avait la tête complètement ailleurs. Quand est-ce qu'elle allait se réveiller? Qui avait fait ça? Pourquoi? Toutes ces questions lui tournaient sans cesse dans la tête sans qu'il puisse avoir de réponses. Une chance qu'il était en congé, sinon sur la glace ce serait pitoyable! Il l'était depuis hier, depuis qu'il s'était pointé à l'entrainement et qu'il n'était pas capable de se concentrer, Aymrick lui avait donné congé jusqu'à ce que cela s'arrange.

Il était devant la télé en train d'écouter un film (non, pas du porno), quand son téléphone vibra. Il s'empressa de voir qui c'était. Des nouvelles de l'hôpital? Non, Maxime Talbot. Un nouveau message, qui lui disait de venir le rejoindre à sa suite à l'hôtel et qu'il était prêt à répondre à ses questions. Chic! Mais de quoi parlait-il? Sergei mis quelques minutes avant de réaliser de quoi Max parlait. Il s'empressa de lui répondre qu'il arriverait dans quelques minutes. Avant de partir, il alla prendre une douche pour se réveiller un peu et s'habilla. Les enfants allaient rester à la maison avec Ilona qui avait heureusement congé aujourd'hui.

Il se rendit donc à la suite de Maxime, à l'hôtel. Il cogna trois coups et attendit sagement qu'il vienne lui répondre. Il se demandait si il allait lui faire peur avec son air ''mort-vivant''. Teint pâle, poches sous les yeux...bref, il espérait que non, ce n'était pas Halloween encore!

Habituellement, une bonne nouvelle vient toujours avec une mauvaise. Pas dans ce cas là. Surprenant, non? Maxime n’avait pas reçu une, mais bien deux bonnes nouvelles c’était la joie totale. Premièrement, il venait d’apprendre qu’il pouvait rentrer chez lui, car les médecins ne pouvaient rien faire de plus pour sa blessure. Deuxièmement, son docteur lui avait dit que sa carrière n’était pas terminée. Il avait cru rêvé, il s’était retenu pour ne pas crier et sauter par tout. La balle n’avait rien touché de grave, au contraire, elle ne pouvait pas mieux passer que ça. Résultat? Si tout va bien, dans un mois et quelques Maxime Talbot serait de retour au jeu.

Voilà donc que le guerrier se préparait à quitter l’endroit où il avait logé pendant trois longs et pénibles jours. Enfin, il allait retourner à son hôtel où il pourrait dormir tout le temps qu’il voudrait dans de meilleures conditions et surtout sans bruit. Le joueur se dirigea vers l’extérieur de l’hôpital où un taxi l’attendait. Heureusement pour lui, il n’y avait pas de journalistes et les partisans avaient murmuré sur son passage sans venir le déranger. C’était chose rare à Montréal.

Un moment plus tard, Talbot était à l’hôtel, l’endroit où il habitait depuis son arrivé dans la métropole. Il était trop lâche et trop bien pour se chercher une maison. Le joueur monta à l’étage le plus haut pour se diriger vers son immense suite privée. Il pensa sa carte et ouvrit la porte qu’il referma tout de suite derrière lui.

- Hey hey! Flower! Devienne qui est de retour!

Silence… Gros silence… Soit Fleury était vraiment nul et ne savait pas la réponse, soit il était absent. La deuxième option était plus probable, car son chéri n’était pas nul. Il devait y avoir une pratique ou un truc dans le genre. Dire que l’homme ne pourrait plus pratiquer avec son équipe et jouer pendant un moment… Ça allait lui manquer, vraiment… Il vivait pour le hockey. Ça allait lui faire bizarre de laisser partir son Marc pour une pratique alors que lui serait cloué à la maison. Ça lui ferait étrange aussi de se retrouver dans la chambre sans revêtir son uniforme et de monter dans la loge des joueurs après le discours des coachs…

Enfin bref, pour le moment ce n’était pas ça l’important. C’était plutôt qu’il était de retour chez lui et que son grand lit confortable l’attendait à bras ouvert. Il ne manquait que Marc-André pour que son sommeil soit parfait. Max n’avait pas le choix de se contenter de ce qu’il avait. Avant… Avant de pouvoir rejoindre le monde des rêves pour la première fois en trois jours, il avait quelque chose à régler avec son capitaine. Talbot sortit son cellulaire et lui envoya un message comme quoi qu’il était prêt à répondre à ses questions à sa suite.

Sergei répondit un instant plus tard qu’il arrivait. Chouette… Ça allait être la joie. En attendant son coéquipier, Talbot s’allongea de tout son long dans le lit en évitant de poser son épaule encore meurtrie sur les draps. Alors qu’il se sentait sombrer lentement dans le sommeil, des coups à sa porte le réveillèrent en sursaut.

À moitié endormi, blanc comme un drap, cerné comme jamais, le brun se dirigea vers la porte pour ouvrir à Sergei. Il eut un sourire lorsqu’il remarqua l’air de Kostitsyn.

- Je ne suis pas le pire, on dirait. Il lui fit un petit clin d’œil avant de lui faire signe d’entrer et de refermer dès que ce fut fait.

- Je te préviens tout de suite, Sergei. Je ne nomme pas de nom. J’ai pas envie que tu fasses des conneries. Il fit une courte pause. Par compte, je suis prêt à répondre à toutes tes autres questions.

Maxime vint ouvrir la porte, aussi mal arrangé que lui pour être bref. Il lui dit qu'il n'était pas le pire, ce qui le fit semi-sourire.

-Hé ben je suis pas tout seul à faire peur, si ce serait Halloween on aurait économisé sur les costumes, dit-il à la rigolade.

Tiens, on dirait que parler lui faisait presque du bien. Je dis bien presque. Il était toujours dans le même état psychologique : profondément déprimé, mais cela faisait combien de temps qu'il n'avait pas adressé la parole à quelqu'un? Voilà le bien que cela lui faisait.

Maxime fut assez direct et lui dit immédiatement qu'il n'allait pas lui dire de nom car il n'avait pas envie qu'il fasse de conneries, mais qu'il était prêt cependant à répondre à toutes ses questions. Ce qu'il trouvait légèrement poche...il avait une idée de ce qui c'était passé, mais il voulait un nom.

-Pourquoi? Je veux dire, écoute je ne suis pas du genre à aller faire des conneries Max, je veux simplement savoir c'est qui le sale qui a fait ça, je ne vais pas débarquer avec un douze, c'est loin d'être mon genre.

Vous ne pensiez quand même pas que de se prendre une balle dans le bras suffirait à faire perdre le sens de l’humour de Maxime Talbot? Même mort il ferait encore des blagues. Il en avait de besoin pour vivre. L’homme rigola à la réplique de Sergei, c’est vrai qu’ils faisaient peur avec leur allure de zombies.

- Si tu veux, on peut toujours aller se promener dans les rues et refaire Resident Evil à notre manière, c’était un vieux jeu, film et livre de zombies qui l’avaient marqué. Il avait adoré ces jeux, mais détesté les films.

Oui, Maxime avait peut-être commencé fort un petit peu, mais pour dire vrai, il ne connaissait pas trop Sergei. Comment être certain qu’il n’était pas le genre de mec à chercher vengeance ? Talbot n’avait pas envie que le Kostitsyn ait des problèmes à cause que le brun aurait eu le malheur de lui dire un nom. Ça aurait été plus simple d’être agressé par un inconnu.

- Comment je peux en être certain ? On se côtoie depuis quelques semaines seulement. Regarde, ce n’est pas important. Ta femme et ton fils sont en vie le reste importe peu.

Maxime ne voulait vraiment pas dire de noms. Pas seulement parce qu’il avait peur de la réaction de Sergei, mais parce qu’il avait peur de sa propre réaction. Cet homme lui avait tiré dessus… avec un pistolet… Il avait tenté de le tuer, car Max avait eu la brillante d’idée d’essayer de sauver son amie et son filleul. Certes, si c’était à refaire, il referait exactement la même chose. Ce n’était pas vrai qu’il laisserait face de pizza avoir le dessus sur Anika. Ça faisait des années qu’elle le combattait et ça allait continuer, mes amis.

-Ha mais oui, pourquoi pas!, dit-il presque en riant.

Il avait toujours bien aimé ces jeux aussi. Ça défoulait! Anika n'aimait pas particulièrement qu'il joue à cela, trop pacifiste.

Il lui dit qu'il ne pouvait savoir vraiment comment il était puisqu'ils se côtoyaient que depuis quelques temps, ce qui était loin d'être faux, Maxime venait presque tout juste d'arriver à Montréal. Il comprenait qu'il ne lui faisait pas confiance et c'était tout ce qu'il y avait de plus normal, mais évidemment, il trouvait ça solidement chiant.

-Écoute Max...je sais qu'on se connait pas beaucoup et c'est normal que tu ne me fasse pas tout à fait confiance tout de suite, dit-il avant de faire une pause. Mais Anika est toute ma vie, ça fait 11 ans qu'on est ensemble et je l'aime comme au tout premier jour que je l'ai vu, ce même jour ou ce crétin de Mike Ribeiro l'avait encore une fois battue...

Qui avait parlé de confiance? Certainement pas lui. Il n’avait pas dit qu’il ne faisait pas confiance, il ne savait tout simplement comment l’homme allait réagir. Si c’était Marc-André qui s’était fait attaquer et que Max savait qui avait osé, il n’hésiterait pas une seconde à aller le venger… Personne ne touchait à son homme et Talbot n’était pas sans s’imaginer que ça devait être la même chose pour son capitaine. Pendant que Sergei parlait, l’homme secouait lentement la tête de gauche à droite, il n’allait pas parler, mais ça sortit tout de seul.

- NE prononce PAS ce nom devant moi, cracha-t-il.

Oups… Il n’avait pas pu se retenir. Il n’arrivait tout simplement plus à entendre ce nom et ça depuis des années. Aujourd’hui c’était simplement pire. Mike Ribeiro avait tenté de tuer Anika et ensuite de le tuer. Comment apprécier cet homme après?

- Désolé… Je n’ai jamais eu une très bonne relation avec cet homme, essaya Max pour se reprendre. Il suffisait juste que Sergei n’allume pas trop vite et ça serait bingo.

- Tu veux quelque chose à boire? Tenta de nouveau Talbot pour changer de sujet. Il ne voulait pas parler de Mike Ribeiro. L’homme se dirigea vers son mini réfrigérateur et se prit une bouteille d’eau.

Il ne put continuer car Maxime l'interrompit disant de façon assez sèche de ne pas prononcer le nom de Mike Ribeiro. Il vu la rage sur la visage de Max et compris...enfin compris est un bien grand mot, mais était-ce Mike Ribeiro qui avait fait tout de mal...encore? À bien y réfléchir, ce ne serait pas surprenant, et cela lui semblait même très logique. Mike aurait voulu s'en prendre à Louka, donc ce serait s'en prendre de façon indirecte à Anika. Mais comment ça se fait qu'Anika était là, seule avec Maxime?!

-C'est lui, c'est ça? Max, est-ce que c'est ce crétin qui a fait ça à Anika et à Louka? Et c'est lui...la balle?

Il lui proposa à boire, mais il n'entendit même pas. Quand Anika avait été retrouvée, elle s'était fait enfoncer un poignard dans le ventre...comme il y avait 10 ans passé, Mike avait poignardé Saku, au même endroit. Pourquoi, mais POURQUOI il n'avait pas vu clair tout de suite? C'était tout à coup tellement clair...qui d'autres aurait pu s'en prendre de la sorte à Anika?

Raté… Ah ce qu’il pouvait être mauvais pour garder un secret. Ça n’avait même pas pris 5 minutes à Sergei pour deviner qui avait été l’auteur de ce crime horrible. Mauvais Maxime, tu es vraiment mauvais. Si Sergei fait une gaffe après, ça va être entièrement de ta faute, car t’arrives jamais à te la fermer au bon moment. L’homme baissa les yeux un petit peu honteux. Pourquoi nier? Ça ne fonctionnerait pas de toute manière.

- Oui… C’est lui qui a agressé Louka et Anika. Il fit une courte pause et encore une fois, il ne put s’empêcher. Par compte pour la balle, c’est pas lui, c’est le pistolet…

Maxime Talbot et ses jeux de mots plates, mais qui détendant l’atmosphère. Un sourire mi moqueur, mi triste s’installa sur ses lèvres. Certes, il y avait des situations où il serait mieux des les éviter, mais c’était dans sa nature.

- Sergei, s’il te plait… Fais pas de bêtises… Ne gâche pas ta vie pour lui. Ta femme et ton fils sont vivants, c’est l’important okay? Pas besoin de tenter de te venger.

Il s’essayait. Il devait se rassurer en étant certain que Sergei ne ferait rien. Mike ne méritait pas de vivre, mais un gars comme Sergei ne méritait de gâcher sa vie pour un connard dans ce genre-là. Le mal allait finir par retomber sur Ribeiro sans que personne ait besoin de faire quoi que ce soit d’illégal. La vie fonctionnait comme ça après tout, non?

Maxime lui confirma que c'était bel et bien cet idiot qui leur avait fait du mal. Une immense rage monta en lui en un instant. Cet idiot n'allait donc jamais cesser?! Il ne pouvait pas tout simplement disparaitre de l'univers de façon instantanée?! Vraiment là, il en avait assez fait! Et pourquoi pendant ce temps des pauvres victimes périssaient alors que lui, il menait la vie dure à plein de gens et il était encore en vie?!

-Cet idiot...il ne cessera donc jamais?!

Il parvint à se calmer...légèrement. Au moins, il commençait à dérougir. Quoi que ce n'était peut-être pas une si mauvaise chose que cela de rougir de colère : il avait le teint tellement pâle que cela ne pouvait que lui faire du bien de prendre un peu de couleur.

Maxime le supplia de ne pas faire de bêtise et qu'il ne méritait pas qu'il gâche sa vie pour cet idiot.

-Ne t'inquiète pas, je ne ferai pas de conneries. Je présume qu'un jour il aura ce qu'il mérite. Si il y a un peu de justice dans ce monde...pour l'instant je vais m'occuper de Louka et Callie...et d'Anika quand elle va se réveiller...

Parlant d'elle, il sentit en lui un pincement au cœur. Un immense même. C'était bien beau s'en faire pour elle, mais si elle ne l'aimait plus? Elle était tellement plus souvent avec Maxime qu'avec lui par les temps qui courraient...

-Heu...parlant d'Anika, je peux te poser une question?

- C’est ben d’l’air que non, répliqua le brun en haussant les épaules.

Maxime ne comprenait pas comment et pourquoi il faisait ça? À quoi il pensait? C’était quoi son problème avec Anika et sa famille? Qu’est-ce qu’il cherchait à se prouver? À quoi éliminer les Kostitsyn lui servait au final? Ce n’était certainement pas eux qui allaient chercher les problèmes. Enfin bref, il en faut de toutes les sortes pour faire un monde.

- Tu fais bien. Ta famille a besoin de toi plus que jamais, Sergei. Rajouta le joueur de hockey avec un petit sourire.

Le capitaine venait de le rassurer dans affirmant qu’il ne ferait pas de conneries. Une chance… Max préférait le savoir avec ses enfants et sa femme plutôt que derrière des barreaux ou pire, mort. Son invité lui demanda ensuite pour lui poser une question.

- Oui, bien sûr. Tu es là pour ça, non? Talbot fronça les sourcils. Pourquoi est-ce qu’il demandait la permission? C’était prévu que Maxime réponde à toutes ses questions. Hum… Peut-être que sa question n’avait rien à voir avec l’agression de sa femme.

Comme un bon chienchien, il attendit sagement la question en prenant une longue gorgée de sa bouteille d’eau. Mmm… De la bonne eau froide, ça fait longtemps. Il en rêvait depuis trois jours. L’eau de l’hôpital était imbuvable.

Il lui sourit quand il lui dit que sa famille avait vraiment besoin de lui. En effet, et puis il n'avait pas de temps à perdre avec l'autre ordure de Ribeiro. Il était certain qu'Anika n'aurait pas voulu non plus. Elle aurait préféré qu'il reste tranquille et qu'il s'occupe de leur enfants et, même si elle ne l'avouerait pas, qu'il reste auprès d'elle. Puis au cours de la dernière année, il n'avait pas vraiment pu passer du temps avec eux, sauf un petit peu en été, c'était le bon moment pour le faire.

Il lui dit ensuite qu'il pouvait lui poser sa question, puisqu'il était là pour ça. Bon...hum...comment commencer doucement? C'était assez délicat et ça le tourmentait tellement...

-Bon...alors...ça peux parraitre direct mais euh...qu'est-ce que tu faisais avec Anika? Je veux dire...vous êtes tellement souvent ensemble...et...bah je me demandais si...si il n'y avait pas quelque chose...entre vous...plus que de l'amitié...

Maxime ne put empêcher un grand rire de s’échapper de ses lèvres. Sergei Kostitsyn était-il vraiment en train de lui demander s’il avait une aventure avec sa femme ? Une preuve que le brun jouait son jeu d’hétérosexuel à la perfection. C’était certain que si Max était un méchant, il dirait à Sergei que c’était possible, mais non. En fait, ce n’était pas possible. Il considérait Anika comme sa petite sœur et l’inceste ce n’était pas trop genre. En plus, il n’était nullement intéressé par les femmes.

- Au début, je n’étais pas avec Anika. J’étais chez l’tout croche pour la soirée poker. Je me suis retrouvé au même endroit qu’elle parce qu’elle m’a envoyé un message texte avec le nom de code qu’on avait donné à Mike, jeunes.

Talbot lui avait dit qu’il lui dirait la vérité alors aussi bien ne pas sauter de détails importants. Si ça pouvait rassurer Sergei de savoir qu’il n’avait pas passé la soirée avec sa femme, c’était tant mieux pour lui.

- Et… Ne t’inquiète pas pour ça, Sergei. Anika, je la considère comme ma petite sœur, ni plus ni moins. Et pour elle, je suis son grand frère. Il nous est impossible de penser d’aller plus loin et de toute manière, tu es l’homme de sa vie. Jamais, elle ne va te quitter. Aux nombres de fois qu’elle me le dit.

Maxime éclata de rire. Bien, il ne savait pas que c'était aussi hilarant qu'il pense que Max avait eu une aventure avec Anika...mais il compris ensuite pourquoi il trouvait cela aussi amusant, et il lui expliqua ensuite qu'il était à la soirée de poker, ce qui expliquait donc pourquoi il n'était pas là quand il était arrivé, alors la chronologie des évènements était maintenant claire comme de l'eau de roche, quand Sergei était arrivé chez le coach, Maxime combattait déjà Mike. Logique.

-Ahh c'est pour ça que quand je suis arrivé tu n'étais plus là!

Il lui avoua ensuite qu'Anika était comme sa petite sœur pour lui et que c'était de même pour elle...pas qu'elle le prenne pour sa petite sœur, mais comme un grand frère, ce qu'il trouvait aussi logique puisqu'elle avait constamment besoin d'être rassurée, cela devait être le cas également quand elle était jeune avec l'autre crétin dans le décor, Maxime avait été celui qui s'occupait d'elle quand elle avait besoin de lui. Il lui sourit pour ce qu'il dit par la suite.

-Moi aussi je l'aime, plus que tout. Et je suis désolé d'avoir pensé ça Max.

Il lui sourit et lui serra la main.

-Merci pour avoir répondu à mes questions, on va sûrement se revoir quand on va reprendre notre forme humaine, dit-il en riant.